Apport de l’intelligence artificielle dans la réduction des émissions et effets nocifs de l’ammoniac émis par l’agriculture bretonne
A l’horizon 2030, la France envisage de réduire ses émissions d’ammoniac de 13 % par rapport à 2005 (605 kt de NH3)1. Pour la Bretagne, qui totalise 17% des émissions nationales, cette obligation implique un effort particulièrement important. En effet, le monde agricole breton contribue activement à la libération de particules fines dans l’atmosphère à travers les effluents animaux et les intrants utiles aux cultures.
Cette sur-concentration de particules entraîne des problèmes environnementaux et sanitaires majeurs conduisant notamment à une eutrophisation des cours d’eau et une altération de la santé humaine.
Pour répondre à ces enjeux, des outils numériques s’appuyant sur de l’Intelligence Artificielle se développent pour évaluer et réduire les émissions d’ammoniac. Se pose alors la question de leur contribution à la gestion des émissions au sein des filières bretonnes.
Sung LEE et Mathilde VIVIES
Le projet s’est échelonné sur cinq mois au cours desquels les étudiants ont passé une semaine sur le terrain pour mener des entretiens auprès d’une constellation d’acteurs concernés à différentes échelles par les émissions d’ammoniac.
Le jury, dont l’Alliance H@rvest était membre, s’est réuni le 5 février pour la soutenance orale du projet.
Découvrez la note de synthèse pour comprendre dans quelle mesure les outils d’intelligence artificielle constituent une solution pour évaluer et limiter les émissions d’ammoniac au sein des filières agricoles bretonnes :
